Un magnifique sentier de randonnée pédestre de 3 km 7 (soit 7 km 4 aller retour) qui permet de découvrir le mythique Rocher de l’oiseau et d’atteindre une belle plage sur la rivière des Outaouais.
Mise à jour en juillet 2012 : Attention, la randonnée est devenue payante. L’entrée de la Zec a été avancée et il faut débourser 7 $ pour pouvoir faire la randonnée !
Par contre, si vous faites la randonnée à partir de la plage du rocher de l’oiseau accessible en bateau, la randonnée est gratuite, le sentier n’étant pas dans la ZEC !
En juin 2010, suite à un article paru dans le journal du Pontiac, nous décidons de partir en randonnée à la découverte du nouveau sentier du Rocher de l’Oiseau. Le sentier n’étant pas encore balisé et non publicisé, nous faisons des recherches et découvrons divers documents qui donnent son tracé et son point de départ. Nous sommes partis du Val à l’âne et nous avons atteint le début du sentier après un peu plus d’une heure de voiture. Nous y sommes ensuite retournés plusieurs fois. La balade est magnifique et le lieu magique. Nous recevons souvent des appels téléphoniques ou des courriels nous demandant où et comment aller au sentier du Rocher de l’Oiseau. Vous trouverez ici quelques informations qui devraient vous aider ainsi qu’une visite du lieu commentée en photo.
Sy rendre :
Si l’aventure vous tente, vous devez vous rendre à Sheenboro, au nord-ouest de Fort-Coulonge. Vous pouvez agrandir la carte et naviguer dessus pour mieux vous situer.
Afficher Le Rocher de l'oiseau sur une carte plus grande
Traversez Sheenboro et roulez jusqu’au chemin du lac Downey/chemin de la Montagne. À la sortie de Sheenboro, chaque fois que nous avons pris la piste, nous avons dû rouler sur des portions de tôle ondulée. Cela est très éprouvant pour les suspensions et pour la mécanique et il vaut mieux avoir de bonnes vertèbres ou rouler très doucement.
À la fourche, vous prenez à gauche, le chemin du Scyan.
Le chemin de terre est dégradé par les ruissellements lors des pluies, des roches affleurent par endroits et il y a de longues portions de tôle ondulée.
Il faut y rouler doucement et avec prudence. Même si la route d’accès est mauvaise, notre Land Rover s’en est régalé... des trous, des bosses, des pierres cassantes, des descentes et montées vertigineuses. Nous parlons avec une personne du coin qui nous assure qu’avant l’ouverture du sentier prévue en juillet, la piste sera refaite. Nous avons refait le chemin après l’inauguration et il était encore plus dégradé puis une troisième fois où nous avons constaté une légère amélioration. En 2012 le chemin est bien meilleur mais une voiture basse risque des bris sur les pierres qui affleurent. Nous avons fait le trajet en juillet 2012 et l’ami qui m’accompagnait a failli faire demi-tour par peur de casser son auto. La prudence est de mise avec une voiture basse.
Dans l’état actuel des choses, il vaut mieux y aller avec un véhicule robuste avec une bonne garde au sol et solide, car des roches affleurent, de la tôle ondulée secoue terriblement le véhicule. Pour un 4x4, le chemin est très correct, mais pour une petite citadine, il y a des risques de bris.
Une jolie surprise le long du chemin
Mauvaise surprise :
Le poste d’acces de la Zec a été déplacé et se trouve maintenant AVANT l’entrée du chemin du rocher de l’Oiseau. Il faut donc payer 7 $ pour pouvoir s’y rendre !
Si c’est ainsi que l’on encourage la pratique de la marche, ce sentier magnifique et peu fréquenté risque de l’être encore moins.
En plus, il n’y a pas de poubelles, ni au stationnement de départ, ni au Rocher de l’Oiseau !
On a ramassé des détritus et dû contourner un arbre mort sur le sentier près d’un belvédère.
Après plusieurs kilomètres, vous verrez sur votre gauche le chemin qui mène au parc de stationnement du Rocher de l’Oiseau. Il est signalé par un panneau.
Le sentier :
Nous arrivons au petit stationnement qui marque le début du sentier. On y trouve des toilettes.
Les deux premières fois que nous avons fait le sentier, il faisait chaud, voire très chaud la deuxième fois (34 degrés), nous avions prévu une bonne provision d’eau. L’étude de la carte et des photos satellites nous laissait penser que le relief est accidenté et nous nous étions préparés en conséquence, nous n’avons pas été déçus !
Le sentier fait 3.7 km, si l’on ajoute quelques détours pour aller à des belvédères, plus le retour, on fera un bon 8 km de terrain accidenté.
On peut aussi descendre à la plage du rocher de l’oiseau, ce qui rajoute un bon kilomètre et demi à la balade avec 150 mètres de dénivelé supplémentaire.
En avançant tranquillement, on peut faire le trajet en deux heures aller-retour. Si l’on va en plus à la plage, au belvédère de la pointe, on peut compter une bonne heure de plus.
Cela est donné à titre indicatif et peut varier selon votre condition physique. Attention, il y a des montées et descentes raides, nombreuses et glissantes, allez-y que si vous êtes bien équipé et en bonne forme.
Vous trouverez de jolis panneaux d’interprétations trilingues, Français, anglais et Algonquins disposés à des endroits clés le long du parcours ainsi qu’une carte du sentier.
Des vandales ont détruit la barrière de protection qui interdit l’accès aux quads. La piste n’est ouverte que depuis moins d’un mois, ça promet !
En route pour l’aventure...
Le sentier est bien aménagé, large et la forêt est magnifique. Les moustiques et taons de toutes natures sont féroces, mais c’est supportable.
Nous y sommes retourné mi-juillet et il n’y avait presque plus d’insectes piqueurs.
Le sentier est par moments abrupts et les descentes et montées sont fréquentes, parfois longues et glissantes, bonnes chaussures de marche obligatoires !
La piste zigzag, monte et descend sans suivre les courbes de niveau, ce qui l’aurait rendue plus facile.
L’aménagement est bien fait, c’est un vrai plaisir, la forêt changeante et nous sommes ravis de notre balade.
Nous longeons de magnifiques falaises, on y voit des cavités.
L’endroit est magnifique et nous faisons de courtes pauses à cause des moustiques voraces, pour admirer le paysage.
Cette roche moussue est d’une beauté sauvage merveilleuse. Nous espérons seulement qu’elle ne sera pas dégradée par des vandales.
Un arbre tombé sur la piste nous oblige à faire un détour.
Nous traversons un petit ruisseau.
On approche de la rivière des Outaouais que l’on devine dans le lointain au travers des arbres.
Cela grimpe, ça descend... sans cesse...
On longe un premier petit lac
Beaux paysages, mais il faut de bons mollets, encore une grosse descente.
On entraperçoit un autre lac, nous sommes proches du but.
Le lac est un vrai joyau comme le Pontiac en recèle des centaines.
Nous arrivons à une table de pique-nique dans un décor enchanteur. Nous nous accordons une petite pause.
Antoine en profite pour se rafraîchir. l’eau est cristalline.
Nous nous y sommes baigné l’eau était parfaite.
à quelques dizaines de mètres se trouve le but réel de notre périple
Et là, nous découvrons la rivière des Outaouais du haut du rocher de l’Oiseau, spectacle grandiose. Je pensais que vu les travaux faits pour aménager le sentier, un belvédère serait aménagé et le site sécurisé, mais il n’en est rien.
Un sentier de 0.7 km permet de descendre à une magnifique plage, il faut bien compter 20 min de marche supplémentaire avec 150 m de dénivelé environ.
Nous sommes les deux pieds au-dessus d’un important site de peinture rupestre et cela n’est pas mentionné sur les panneaux d’interprétation.
Je suppose qu’il doit falloir descendre sur le belvédère de la pointe pour avoir de l’information sur le sujet ? C’est bien dommage, car de nombreux randonneurs n’y vont pas, car c’est mal indiqué et il faut se taper une grosse descente puis au retour une belle grimpette... C’est dommage.
Il aurait été judicieux de mettre un plan de la piste en rappel ici avec un balisage pour se rendre à la plage et au belvédère de la pointe.
Trouvez l’erreur :
’’La dernière glaciation remonte à 110 000 ans ’’.
Elle ne remonte pas à 110 000 ans, mais elle a commencé il y a 110 000 ans pour atteindre son apogée, il y a 20 000 ans avant de disparaître, il y a 10 000 ans.
Étonnant que les panneaux n’aient pas été relus avec plus d’attention, car il y a plusieurs approximations ou inexactitudes.
Il est tard, le ciel se couvre, nous repartons non sans admirer une fois le magnifique lac.
Les descentes deviennent montées et inversement...
Après une bonne heure de marche, nous arrivons à la voiture.
Nous sommes heureux d’avoir pu parcourir ce magnifique sentier.
Une belle balade comme on aimerait en voir plus.